La Bienheureuse et mystique Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) nous transmet, au chapitre XXV de sa Vie de la Vierge Marie, les conseils que lui a donnés la Vierge Marie pour se préparer à honorer la fête de Sa Nativité, le 8 septembre. Elle rapporte également la vision des conséquences des prières faites sur terre en Son honneur.

« Je vis beaucoup de choses concernant sainte Brigitte, et j’eus connaissance de plusieurs communications qui avaient été faites à cette sainte sur la Conception et la Nativité de Marie. Je me souviens que la sainte Vierge lui dit que, lorsque des femmes enceintes sanctifient la veille du jour de Sa naissance en jeûnant et en récitant avec dévotion neuf Ave Maria en l’honneur des neuf mois qu’elle a passés dans le sein de sa mère, lorsqu’elles renouvellent fréquemment cet exercice de piété dans le cours de leur grossesse et la veille de leur accouchement, et qu’en outre elles s’approchent des sacrements avec piété, elle porte leur prière devant Dieu et leur obtient une heureuse délivrance, même dans des conditions difficiles.

Quant à moi, la sainte Vierge s’est approchée de moi et m’a dit, entre autres choses, que quiconque aujourd’hui, dans l’après-midi, récite dévotement neuf Ave Maria en l’honneur de son séjour de neuf mois dans le sein de sa mère et de sa naissance, et continue pendant neuf jours cet exercice de piété, donne chaque jour aux anges neuf fleurs destinées à former un bouquet qu’elle reçoit dans le ciel et présente à la sainte Trinité, afin d’obtenir une grâce pour la personne qui a fait ces prières.

Plus tard, je me sentis transportée comme sur une hauteur entre le ciel et la terre. La terre était au-dessous de moi obscure et indistincte. Dans le ciel, je vis parmi les chœurs des anges et des saints la sainte Vierge devant le trône de Dieu. Je vis bâtir pour elle, avec les prières et les dévotions des fidèles vivants sur la terre, deux portes ou deux trônes d’honneur, qui grandissaient jusqu’à former des églises, des palais, et même des villes entières. Je fus émerveillée de voir que ces édifices étaient faits tout entiers de plantes, de fleurs et de guirlandes, dont les différentes espèces exprimaient la nature et le mérite des prières faites, soit par des individus, soit par des communautés entières. Je vis tout cela pris de la main de ceux qui priaient, par des anges ou des saints, lesquels le portaient dans le ciel. »
I.R.

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