À toute époque, le monde se divise en deux catégories : ceux qui oublient Dieu pour vivre leur vie à leur guise selon leur convenance, et qui demeurent indifférents à tout ce qui les gêne. Leur but c’est leur égoïsme et leur plaisir. Si Dieu m’ignore, moi aussi je ne le connais pas. Et face à ce monde-là, il y a les saints, ceux qui veulent vivre dans la sainteté de Dieu et recherchent les vertus dans une intégrité morale.
Essayons de comprendre ces deux mondes et d’avoir le courage de choisir celui qui rend plus humain, parce que plus chrétien dans le cœur et l’esprit.

L’oubli de Dieu et ses conséquences
Ceux qui veulent oublier Dieu parce qu’ils pensent que Dieu les ignore se trompent. En effet, l’homme préfère sa volonté à celle de Dieu, et il considère donc de faire ce qui lui est utile et ce qu’il veut. Mais il oublie que la volonté divine est parfaite et que la sienne est liée aux intérêts de sa faiblesse peccamineuse. L’athée fait ce qui lui plait, ce qu’il comprend. En tout, l’athée considère ce qui lui plaît et ce qui lui est utile, voilà ce qu’il fera. Mais celui qui entend parler de Dieu par des gens qui disent et ne font rien du précepte qu’ils donnent, n’intéressent pas l’athée ou le rendent indifférent à Dieu. Le chrétien fait remarquer à l’athée qu’il faut faire ce qui est permis et commandé par un précepte.
Mais le précepte de l’athée ou de l’indifférent à Dieu est le suivant ; « Je fais ce que je veux, comme je veux et quand je veux. Ma volonté passe avant toute autre et il ignore celle du « Notre Père », qui nous dit « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Le saint ou l’homme intègre et sa richesse pour le monde
A l’indifférent à Dieu et à celui qui veut l’oublier, il y a en face le saint ou l’homme intègre qui recherche les vraies valeurs de la vie : la pureté, la droiture, l’intégrité et l’honnêteté.
La réponse à l’athée est fulgurante :
« Qui t’a créé et qui te fait vivre ? Dieu ? Pourquoi ne reconnais-tu pas que tu ne t’es pas fait tout seul ? »
Le chrétien répond qu’il invoque Dieu et qu’il lui demande tout ce qui lui est nécessaire pour devenir un saint. Pour cela, il accueille ses commandements et demeure en eux. Pour aller vers Dieu et le connaître, je suis allé par la bonne connaissance qui me fait sentir Dieu et me le fait connaître de l’intérieur. Je touche alors la cithare du discours c’est-à-dire la marque intérieure du cœur divin quand je l’adore. Si je regardais les êtres périssables, alors je me languirais de lui. Ce n’est pas la terre qui donne nourriture, vêtement et bien-être, c’est Dieu. L’homme voit la plante pousser, mais il ignore le comment. Il ignore que tout vient de Dieu parce qu’il est la Voie, la Vérité et la Vie. » (Jn 14,6)
Personne, sinon Dieu, ne peut faire grandir les hommes et les générations, et donner au petit être la vie. Ainsi on comprend que Dieu peut tout parce qu’il est au cœur de tout ce qui existe puisqu’il est la Vie. Il fait que l’homme dans toutes ses œuvres, le serve dévotement et s’abstienne du mal en faisant sa volonté propre et en suivant sa propre science.
Je veux avoir la ceinture de l’abstinence et demeurer dans la douce fleur de la béatitude. Car sous la lumière des cérémonies divines, l’homme est le chef de l’armée du Roi par laquelle Dieu accomplit ses œuvres.

Prions Marie qui défait les nœuds de nous aider à découvrir notre misère sans Dieu et à recourir sans cesse à sa grâce pour ne jamais nous suffire à nous-même mais à rechercher humblement sa force et ses grâces pour devenir le saint ou la sainte qu’il attend de nous pour élever le monde vers Lui. Amen.

Père François Zannini