Comme un jardin où l’eau vive s’avance
Et sur son passage fait bourgeonner les arbres
En gravissant la montagne,
Tu as ouvert le chemin du salut.

Sous les pas de Marie portant
L’Enfant en son sein,
Tressaillent les collines.

« Bénie es-tu entre toutes les femmes,
Et béni le fruit de ton sein »

Tel un berger qui conduit son troupeau
Établit sa pâture où verdoient les collines
Dans les montagnes de Judée
Tu as mené l’Agneau du salut.

Au souffle de Marie portant
Berger en son sein,
Jubilent les montagnes.

« Bénie es-tu entre toutes les femmes,
Et béni le fruit de ton sein »

Colombe nichée dans la nuit
Progressant sous la lune étoilée d’espérance,
En ton cœur, vivant tabernacle
Tu as couvé le Dieu du salut.

Sur l’ombre de Marie berçant
Son Dieu en son sein
S’étonnent les étoiles.

« Bénie es-tu entre toutes les femmes,
Et béni le fruit de ton sein »

Comme une biche éveillée dès l’aurore
D’un pied sûr et léger, Arche d’alliance,
Dans la maison d’Élisabeth
Tu as porté le Dieu du salut.

Sous la voix de Marie portant
Salut en son sein,
Bondit l’Agneau de Dieu.

« Bénie es-tu entre toutes les femmes,
Et béni le fruit de ton sein »

I.Rolland

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