A l’occasion de la fête du Saint Nom de Marie, nous publions un extrait du poème 54, dernier poème que la Petite Thérèse, ou Thérèse de Lisieux, a composé à la fin de sa courte vie sur terre, en mai 1897, quelques mois avant sa mort.
Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressailler mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère
Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…
En méditant ta vie dans le saint Évangile
J’ose te regarder et m’approcher de toi
Me croire ton enfant ne m’est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi…
Pour en savoir plus
lire le poème de Thérèse Pourquoi je t’aime ô Marie en entier