Une invitation pressante à la prière du chapelet et le rôle bénéfique de la neuvaine à Marie qui défait les nœuds. Rappelons-nous, à l’occasion du Centenaire des apparitions de Fatima, la demande de la Sainte Vierge : la prière quotidienne du chapelet.
La prière du chapelet était la préférée du pape Jean-Paul II. Quelques jours après avoir été élu pape, lors de l’Angélus du dimanche 19 octobre 1978, il confiait en effet aux fidèles réunis sur la place Saint- Pierre de Rome :
« C’est [le chapelet] une prière merveilleuse de simplicité et de profondeur… En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ… ils nous mettent en communion vivante avec Jésus, à travers le cœur de sa mère, pourrions-nous dire ».
Le pape Jean XXIII disait lui-même que, pour lui, le chapelet était semblable à des fenêtres au travers duquel il contemplait à la lumière du Christ les événements du monde.
Prière mariale, toute simple, elle permet à notre esprit de s’échapper, nous permettant, par la répétition, de contempler les différents mystères. Elle offre également la possibilité d’y glisser nos intentions.
L’occasion qui nous est donnée par la neuvaine à Marie qui défait les nœuds de porter nos intentions au cœur même du chapelet rend cette prière particulièrement attrayante et efficace. Elle agit en effet selon une double dynamique. Jaillie de notre pauvre quotidien, avec nos intentions personnelles, elle nous donne donc à repenser notre vie, à en voir les « nœuds », et à les présenter à la Vierge Marie. Elle nous enracine donc au cœur de notre histoire personnelle. D’autre part, la récitation du chapelet nous donne à entrer dans cet « évangile en raccourci », à nous décentrer de nous-mêmes.
Nous sommes donc conviés à retrouver au cœur de notre vie celle du Christ. Cette mise en relation de notre propre histoire et de celle du Christ par l’intercession de la Vierge Marie est particulièrement féconde, et source de grandes grâces.
Isabelle Rolland. novembre 2017