À l’occasion de la fête de la présentation de jésus au Temple, les parents du Christ ont dû sentir une certaine angoisse quand ils ont amené Jésus bébé pour le présenter à Dieu dans le Temple –pour la fête de la présentation que nous célébrons le 2ième février. Serait-t-il accepté ou rejeté ? Pourtant, dans ce moment de clarté et de grâce, les parents du Messie ont été libérés de leur angoisse concernant le futur de Jésus. Bien que le prophète Siméon eût confirmé que l’enfant serait « un signe de contradiction », ce vieillard les a aussi encouragés avec l’assurance qu’il leur a donnée qu’il était le Sauveur promis.

Qu’est-ce que cet enfant deviendra ?
Tous les parents se le demandent lorsqu’un nouvel enfant leur est né. Les bébés sont une expression de cette conviction que le monde n’est pas seulement un lieu de souffrance et de mal, mais aussi d’innocence et de bonté. Les enfants redonnent à leurs parents l’espoir pour leur famille et pour quelque chose de meilleur, au-delà des difficultés de la vie.
Mais les enfants sont aussi vulnérables, petits et fragiles. Ils suscitent des angoisses dans le cœur de leurs parents en même temps qu’ils leurs communiquent de la joie. Chaque enfant apporte une promesse, mais non une garantie. Dieu ne promet pas une prospérité certaine ou tranquille. Être parent coûte beaucoup, mais c’est aussi un bienfait pour le monde.
On pourrait tout à fait comprendre que la Sainte Vierge et St. Joseph aient été troublés le jour où ils ont traversé le temple pour achever « tout ce qui prescrirait la loi du Seigneur » (Lc 2 39).

Le St Esprit parle
C’était le Saint Esprit qui avait mené le vieux Siméon au Temple ce jour-là pour reconnaitre le Messie dans ce petit bébé. Qu’est-ce-que Marie et Joseph ont dû ressentir quand ils ont entendu cet homme sage louer Dieu ouvertement et déclarer que toutes les promesses d’Israël seraient accomplies à travers cet enfant (Lc 2 29-32) ?
Qu’est-ce qu’un parent pense et sent à ce moment-là ? Il est écrit que la Vierge « gardait dans son cœur tous ces évènements » (Lc 2 : 51). Elle a dû se rappeler et réfléchir sur ce moment si précieux avec son cœur de mère chaque jour de sa vie.
Après cette rencontre, Marie et Joseph connaissaient la nature et la vocation de cet enfant par un autre biais que celui d’une visite personnelle d’un ange. Son identité était confirmée par un homme saint qui avait vu le véritable plan de Dieu.
Cette expérience a dû les libérer de leur angoisse sur ce que le futur allait leur apporter : leur enfant faisait partie d’un plus grand plan – et aussi ses parents.

L’Espérance surmonte les inévitables chagrins
Mais le message de Siméon ne contenait pas seulement de la joie. Il impliquait aussi un avertissement : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Lc 2 34-35).
Voici la raison principale pour laquelle les parents ressentent de l’angoisse. Le monde est un lieu dangereux. Chaque mère le sait instinctivement quand elle contemple le visage innocent de son enfant reposant sur son sein.
Les parents pourtant voudraient protéger leurs enfants contre les ravages du péché et les problèmes du monde, mais ils savent qu’ils ne le peuvent pas. Marie et Joseph l’ont compris très tôt quand Hérode voulut tuer le roi nouveau-né.
Pourtant, Marie mettait son espoir en Dieu. Elle faisait face au futur en sachant que tout était guidé par la Providence et que Dieu n’abandonnerait pas sa petite famille.
Siméon avait apporté au parents une paix profonde et un espoir qui allait surmonter les futures peines inévitables.

Marie nous délivre de nos angoisses
L’un des titres de la Vierge Marie est « Notre Dame de l’Espérance » puisqu’elle apporte la victoire sur les angoisses de cette vie.
Que nous ayons des soucis avec nos enfants, notre travail, nos relations ou l’argent, Marie nous aide dans tous les cas. Car elle a fait l’expérience de toutes ces angoisses que nous traversons – et peut-être plus – car sa vie était parfaitement unie au mystère de Dieu qui s’est incarné et qui a embrassé tous les soucis du monde comme les siens.
Que nous sentions le stress et les fatigues d’une vie chargée ou que nous soyons persécutés pour notre foi, Marie est notre refuge. Elle dénoue les nœuds de notre angoisse dans nos cœurs et les comble d’une paix que seul Dieu peut donner.
Marie qui défait les nœuds , délivrez-nous de l’angoisse !

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